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JOSEPH BOYDEN

Les romans lus et chroniqués de cet auteur:

- Le chemin des âmes

- Les saisons de la solitude  

- Dans le grand cercle du monde

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DEFI SAISON 1

Semaine 1 - Livre 1

 

LE CHEMIN DES AMES ​

480 pages  

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"En un premier roman hallucinant, Joseph Boyden s'impose comme un maitre conteur. Ce canadien explore les tréfonds de l'âme: comment peut-on rester humain quand plus rien ne l'est autour de vous?"  Jim Harrison 

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"un roman lumineux et sombre à la fois. Il vous fera peut-être souffrir, mais ça en vaut véritablement la peine. Irrésistible". Elle 

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RESUME 

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1919. Nord de l’Ontario. Niska, une vieille Indienne, attend sur un quai de gare le retour d’Elijah, un soldat qui a survécu à la guerre.

À sa grande surprise, l’homme qui descend du train est son neve

u Xavier qu’elle croyait mort, ou plutôt son ombre, méconnaissable. Pendant trois jours, à bord du canoë qui les ramène chez eux, et tandis que sa tante essaie de le maintenir en vie, Xavier revit les heures sombres de son passé : l’engagement dans l’armée canadienne avec Elijah, son meilleur ami, et l’enfer des champs de bataille en France…

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Ce que j'en ai pensé: 

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J'ai vraiment adoré, c'est un gros coup de cœur, une belle découverte. 

 

Dans ce roman, il y a deux histoires sur deux thèmes qui n'ont aucun rapport, mais qui finissent par se rejoindre parfaitement. 

Il y a l'histoire de Xavier, un amérindien Cree enrôlé dans l'armée pendant la guerre 14-18, et celle de sa tante Niska, qui tente de maintenir la culture de sa tribu malgré l'occidentalisation du pays. 

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D'habitude, je ne suis pas une grande fan des romans qui traitent des deux guerres mondiales. Je n'en lis jamais. 

Il y a eu tellement  de reportages, de films, de livres.. difficile de se laisser encore surprendre par une histoire, ou de re-découvrir cette période sous un nouvel angle. Je me suis lancée dans le livre sans grande conviction, seulement poussée par les excellentes critiques que j'ai pu lire.

Et bien, je ne suis pas déçue du voyage! J'ai été vraiment happée par le récit de Xavier.

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Je me suis perdue dans la conscience de Xavier et j'ai assistée, impuissante, à sa descente aux enfers.

Les passages sans transition d'un souvenir à l'autre, les changements de scène et les allers-retours dans les rêves du héros permettent de voyager dans sa conscience torturée. Le récit devient sombre et cynique, c'est un tourbillon d'émotions et de réflexions. 

 

Son regard d'amérindien permet de découvrir une partie de notre Histoire avec un œil nouveau. La confrontation entre la guerre et sa culture donne une vision nouvelle et tout à fait saisissante des évènements. 

J'ai vécu avec lui chaque seconde sous les balles et les obus, les pieds mouillés dans la boue, les poux pleins la tête.

Avec lui, j'ai ressenti la peur, la surprise, l'amour, la haine. J'ai surtout vécut sa descente aux enfers,  j'ai vu ses amis devenir fous, mourir, devenir dépendant à la morphine, devenir des fantômes et des ombres. J'ai  senti l'humanité s'envoler, l'empathie disparaitre et l'Homme perdre tous ses repères. Sur le même thème, j'ai lu A l'ouest rien de nouveau en semaine 19 (dans un autre style, ce roman émouvant retrace le parcours d'une poignée de soldats allemands pendant la première guerre mondiale). 

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Ce que j'ai préféré dans ce livre, c'est la richesse et la complexité des personnages, et en particulier le grandiose personnage d'Elijah. 

Elijah est le meilleur ami de Xavier, son frère de cœur avec qui il s'est enrôlé dans l'armée. 

Elijah on l'aime autant qu' on le hait. On l'admire autant qu'on le méprise. Il est captivant, repoussant, complexe. Parfois humain et fragile, parfois monstrueux et cruel. Il est génial! 

Sa relation avec le héros est intense et elle rythme tout le roman. Il n'y a pas d'histoire d'amour à l'eau de rose dans ce livre, mais l'amitié entre deux hommes. Deux amis qui s'aiment comme des frères, qui s'aiment à se haïr. 

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L'histoire de Niska est moins intense à mon avis, mais tout aussi prenante. Je ne spoile pas! 

 

Je conseille vraiment ce roman. Indispensable, à découvrir, à lire et à offrir! Génial. 

Le chemin des âmes est le premier volet d'une trilogie. J'ai lu le deuxième volet en semaine 12 (Les saisons de la solitude), et je conseille également!  

 
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Le chemin des âmes
Les saisons de la solitude

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DEFI SAISON 1

Semaine 12 - Livre 11

 

LES SAISONS DE LA SOLITUDE​

474 pages  

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"Un magnifique roman à deux voix, tout à la fois thriller et chant d’amour à un peuple maltraité par l’histoire et par l’homme blanc". 

Alexis Liebaert, Marianne.

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RESUME 

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Will, un ancien trappeur, est dans le coma après avoir été agressé ; c’est Annie, sa nièce, de retour d'un long voyage, qui veille sur lui, qui lui parle. Dans une communion silencieuse, ces deux êtres évoquent leurs douleurs les plus secrètes, celles de leur peuple, les Indiens Anishabe. De l'immensité sauvage des forêts canadiennes aux gratte-ciel de Manhattan, c’est le choc de deux mondes, de deux cultures, que décrit l’auteur.

 

Ce roman saisissant, deuxième volet du triptyque inauguré par Le Chemin des âmes, a été couronné par le plus grand prix littéraire canadien, le Giller Prize.

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Ce que j'en ai pensé: 

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A ce jour, Joseph Boyden est ma grosse révélation du défi lecture. J'avais adoré Le chemin des âmes en semaine 1. 

J'ai donc décidé de poursuivre avec les saisons de la solitude. 

 

Certes, ce roman n'est pas aussi puissant que le premier (à mon goût), mais il est quand même super! J'ai adoré. 

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Comme dans Le chemin des âmes, c'est une histoire à deux voix. Elle est racontée par chacun des deux personnages, Will et Annie. 

Et comme dans le chemin des âmes, l'histoire met en opposition deux mondes : la vie ancestrale des amérindiens et le monde moderne. 

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On voit combien la confrontation à la vie moderne est difficile pour ces communautés.

On assiste à la perte de leurs liens avec la terre, la nature, la chasse, les traditions, la spiritualité et la vie de leurs ancêtres.

Le roman montre également les ravages qu'engendrent l'alcool et les drogues sur ces populations. C'est vrai pour les amérindiens au Canada, mais ça l'a également été aux USA ou en Australie. 

Il  y a beaucoup de mélancolie dans ce roman dont le personnage principal est un anti héros.

Il est faible, alcoolique, brisé, terrorisé et même un peu pitoyable.

 

Voici un extrait qui résume tout à fait l'état d'esprit du personnage et aussi un peu, celui du roman: 

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"Au fil dans ans on s'encroute. On adopte une routine. On vit au jour le jour et on oublie le monde qui nous entoure, qui existe hors de notre tête. Avant même qu'on s'en aperçoive, deux, cinq, dix années se sont écoulées. On attend quelque chose, et un matin on se réveille et on comprend. C'est simplement la fin qu'on attend.

Selon Lisette, c'est ce que les gens à la télé appellent une dépression.

Boire m'en protégeait." 

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Les saisons de la solitude est un roman qui fait  beaucoup voyager avec la description des grands espaces sauvages des forêts canadiennes. J'étais vraiment plongé dans la nature du grand nord, c'était très beau.

 

Quand à l'histoire elle-même, elle est très vivante avec des rebondissements, de l'aventure et du suspens. Les personnages ont attachants et profonds, il y a une forte une histoire familiale, des sentiments, des drames. Que demander de plus! 

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J'adore et je conseille, à lire et découvrir! Mais je conseillerai de commencer d'abord par l'incontournable Le chemin des âmes
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DEFI SAISON 2

Semaine 7 - Livre 8

 

DANS LE GRAND CERCLE DU MONDE​

696 pages  

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"Un livre à la prose superbe, dont la teneur historique n’exclut aucune des questions contemporaines que sont la place du commerce, la prégnance de la foi ou la cohabitation des cultures". 

Lire.

Joseph Boyden est l’une des plus belles voix de la littérature d'Amérique du Nord. 

Le Figaro.

Prix France-Canada.

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RESUME 

 

Au XVII e siècle, dans les espaces sauvages du Canada, les voix d’un jeune jésuite français, d’un chef de guerre huron et d’une captive iroquoise tissent l’écheveau d’une fresque où se confrontent les traditions et les cultures.

Trois personnages réunis par les circonstances, divisés par leur appartenance. Car chacun mène sa propre guerre : l’un pour convertir les Indiens au christianisme, les autres, bien qu’ennemis, pour chasser ces « Corbeaux » venus prêcher sur leur terre.

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Ce que j'en ai pensé: 

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Alors que j'ai totalement adoré Le chemin des âmes de Joseph Boyden, puis Les saisons de la solitude, c'est tout naturellement que j'ai poursuivi avec cet auteur. Dans le grand cercle du monde, son 3e et dernier roman à ce jour. 

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Au XVIIe siècle, dans les espaces sauvages du Canada; la rencontre entre l'ancien monde et le nouveau, entre la culture amérindienne et la culture européenne - Ou l'histoire d'un désastre annoncé. Les européens débarquent au Canada, et c'est le début de la fin.

On assiste aux prémices de ce que l'histoire réserve à ces populations dans les siècles suivants, et c'est d'une tristesse infinie. Les conversions religieuses forcées, l'assimilation culturelle, l'alcool, les maladies, les épidémies, le racisme.
Déjà, les tribus sentent qu'elles vont devoir se battre pour sauver leurs croyances et leurs modes de vie. On ne sait que trop bien à quel point c'est vrai. Et vain.


Je regrette de ne pas avoir saisi de suite la beauté de ce livre. Pendant les 500 premières pages, malgré moi, je comparais.

J'attendais. Je cherchais à retrouver des personnages et des émotions nées dans les romans précédents de l'auteur (que j'adore). Comme j'ai eu tort. À chercher ce qu'on n'a pas, on passe à coté de ce qui est juste sous nos yeux.

Les 200 dernières pages, j'ai compris. J'ai vu le roman pour ce qu'il est, sans comparaison, sans attente. J'ai vu sa beauté, senti sa poésie, sa douceur, sa noirceur.
Et la fin.. elle a été tragique. Intense. Emouvante. Choquante. Difficile. Belle. Réelle. Elle remue, elle secoue.

 

Au delà de l'histoire de la rencontre amérindiens et européens, ce roman parle aussi de la relation entre l'Homme et la nature. Il donne envie de se ressourcer, de partir au grand air, et de se concentrer sur ce qui est réellement important. 

Bref, je conseille. A lire et découvrir. 

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