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Semaine 6 - Livre 6

 

LES ENFANTS DU FLEUVE

552 pages  

" L'un des meilleurs livres de l'année. À ne pas manquer. "
The Huffington Post

 

"Magistral"

Publisher Weekly

RESUME 

Memphis, 1939. Par une nuit pluvieuse, Rill Foss, douze ans, et ses quatre frère et sœurs sont enlevés par des inconnus. Emmenés loin de la péniche familiale et des bords du Mississippi, jetés dans un orphelinat, les enfants réalisent bien vite qu'ils ne reverront plus leurs parents. La mystérieuse Société des foyers d'accueil du Tennessee vient de sceller leur sort à tout jamais.

Caroline du Sud, de nos jours. Avery Stafford, jeune avocate épanouie à qui tout semble sourire, est de retour dans la ville de son enfance. Lors d'une visite à sa grand-mère, cette dernière tient un discours étrange qui remet en cause toutes ses certitudes. Quelle est vraiment l'histoire de sa famille ? D'où vient-elle ? Troublée, Avery commence à enquêter...

Ce que j'en ai pensé: 

Histoire d'amour fraternel et d'une mystérieuse société de foyer d'accueil;

Beaucoup d'émotions et de sensibilité dans ce roman qui se lit très rapidement et avec beaucoup d'intérêt. J'ai adoré. 

Dans Les enfants du fleuve, il y a deux histoires en parallèle à deux époques différentes. 

Le roman retrace le parcours d'une fratrie arrachée à ses parents en 1939 à Memphis pour intégrer un réseau de Traffic d'enfant.

Cette histoire bouleversante est racontée par l'ainée de la fratrie, Rill, une jeune fille de 12 ans.

Elle relate les évènements avec ses mots et sa perception d'enfant, ce qui rend le roman encore plus touchant. 

80 ans plus tard, cette histoire rejoint celle d'Avery, une jeune femme à la recherche de réponse sur l'histoire de sa famille. 

La construction du roman ressemble à celle de L'enfant du Lac, roman que j'ai lu en semaine 4, il y a les mêmes ingrédients: le parcours d'une jeune femme devenue vieille et qui se souvient/une jeune femme qui enquête sur le passé/deux histoires entremêlées et chacune très prenantes. 

Je vois beaucoup de similitudes entre ces deux romans, si vous avez aimé l'un, vous aimerez l'autre. 

Il n'y a pas beaucoup de suspens car on devine assez rapidement le fin mot de l'histoire, mais ce n'est pas le but du roman. 

L'enlèvement des enfants en 1939 et tous les évènements qui s'en suivent sont bouleversants et ahurissants, surtout en sachant que l'histoire est basée sur des faits réel et que le réseau a réellement existé.

Je conseille vraiment ce roman. A découvrir, à lire et à offrir! 

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enfants du fleuve

Semaine 46 - Livre 46

 

ETE ANGLAIS - LA SAGA DES CAZALET 

de Elizabeth Jane Howard

576 pages

"Fabuleux. Une saga familiale, drôle et d'une grande sensibilité"

Stéphane Bern

"Une chronique intime, éblouissante et addictive" 

Télérama

RESUME 

Juillet 1937, Sussex. Dans la propriété de Home Place, la Duche, affairée avec ses domestiques, prépare l'arrivée de la famille au grand complet:ses trois fils, Hugh, Edward et Rupert Cazalet, sont en chemin depuis Londres avec épouses, enfants et gouvernantes. Entre pique-niques sur la plage et soirées auprès du gramophone, les intrigues familiales se succèdent. Aux préoccupations des adultes font écho les inquiétudes des enfants, et à la résilience des femmes répond la toute-puissance - ou l'impuissance - des hommes. L'été regorge d'incertitudes mais, sans l'ombre d'un doute, une nouvelle guerre approche...

Ce que j'en ai pensé:   

J'ai lu énormément d'avis très positifs sur cette saga, j'avais hâte de la découvrir. 

Pour commencer, l'arbre généalogique donné en début de roman donne le ton. Enormément de personnages dans cette histoire et j'avoue avoir souvent consulté l'arbre pour savoir qui est qui. Le début du roman a été un peu laborieux à cause de ça, et même au fil de la lecture je faisais encore des confusions entre certains. 

En effet, ce roman fait cohabiter trois générations d'une famille anglaise dans une maison de vacances à la campagne. 

Dans ce roman qui se déroule en 1937 et 1938, il y a d'abord les grands-parents; mais aussi leurs quatre enfants, les conjoints des enfants,  les nombreux petits-enfants, et les domestiques de chacun de ses foyers. 

Dans le respect de la tradition familiale, tout ce petit monde se retrouve pour passer ensemble les vacances d'été. Tour à tour, nous vivons les évènements de ces deux étés à travers les yeux et l'histoire de chacun des personnages. 

Le début du roman est assez positif, il donne envie d'avoir une grande famille, une grande maison de vacances et de partir tous ensemble dans la joie et la bonne humeur. Finalement, au fur et à mesure de l'histoire, nous rentrons dans l'intimité de chacun pour s'apercevoir que tout n'est pas si rose; ils ont tous leurs secrets, leurs failles, leurs peurs, leurs erreurs. En vivant les mêmes évènements du côté de chacun des personnages, on voit bien que même s'ils passent tout leur temps ensemble et croient se connaitre, et bien ils ne se connaissent pas si bien que ça. Il y a tout un pan de la vie de chacun qui est totalement ignoré, même en cohabitant. Cela m'a ramené à la "vraie vie"  parce que le constat est le même. On ne peut jamais vraiment connaitre les gens et beaucoup de relations sont plus superficielles qu'elles n'y paraissent. 

J'ai trouvé ce roman relativement moderne, avec des personnages plutôt libérés pour l'époque. 

Malgré tout, ce roman me laisse sur ma faim. Je l'ai trouvé trop mou et je me suis souvent ennuyée. 

 

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Semaine 23- Livre 23

 

La huitième vie 

1190 pages

"On trouve de l’histoire, de la transgénéalogie et une grande finesse de psychologie chez Haratischwili. On y trouve aussi une manière poétique de décrire une vie qui découle d’une vie qui découle d’une vie. Une approche émouvante et dérisoire en même temps, montrant comment chacun « traverse les autres » pour être soi. Il y a du théâtre, du cinéma, dans cette prose très filmique." 

Le monde



RESUME 

Géorgie, 1917. Stasia, la fille d'un chocolatier de génie, rêve d'une carrière de danseuse étoile à Paris lorsque, à tout juste dix-sept ans, elle s'éprend de Simon Iachi, premier-lieutenant de la Garde blanche. La révolution qui éclate en octobre contraint les deux amoureux à précipiter leur mariage.
Allemagne, 2006. Niza, l'arrière-petite fille de Stasia, s'est installée à Berlin depuis plusieurs années pour fuir le poids d'un passé familial trop douloureux. Quand Brilka, sa nièce de douze ans, profite d'un voyage à l'Ouest pour fuguer, c'est à elle de la retrouver pour la ramener au pays. À la recherche de son identité, elle entreprend d'écrire, pour elle et pour sa nièce, l'histoire de la famille Iachi sur six générations.
De Londres à Berlin, de Vienne à Tbilissi, de Saint-Pétersbourg à Moscou, le destin romanesque et parfois tragique des membres de cette famille géorgienne s'enchevêtre étroitement à l'histoire du sombre XXe siècle.

Ce que j'en ai pensé:   

Roman carrément brillant, d'une richesse et d'une densité incroyable, qui nous fait traverser le 20e siècle à travers les successives générations d'une famille géorgienne. La huitième vie.. roman qui porte très bien son nom. 3 semaines et 1200 pages plus tard, j'ai effectivement l'impression d'avoir vécu et traversé huit vies, voire plus. 

 

Je ne m'attendais pas du tout à ce genre de roman quand je l'ai entamé. Je m'attendais à une saga familiale vaguement historique du genre "Les sept sœurs" ou autre roman de ce type, mais en fait rien à voir. Même si c'est bien une fresque familiale, C'est un vrai roman historique qui nous plonge dans le bloc soviétique du siècle dernier. Incroyablement bien documenté, c'est passionnant et fascinant. 

J'adore cette période de l'histoire et je trouve l'histoire de la Russie (puis URSS puis de nouveau Russie) vraiment fascinante. En fait, ce roman, c'est exactement ce que j'espérais lire quand j'ai entamé Le Docteur Jivago (mais je n'y avais as trouvé ce que je cherchais).  

Je l'ai aussi trouvé merveilleusement bien écrit (et traduit, du coup..), et construit. Franchement, chapeau l'auteure (ou autrice - comme vous préférez). 

Je conseille évidemment, à lire et découvrir. 

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2023 - Semaine 1- Livre 1

N'oublie pas les fleurs

288 pages

LIVRE 1/10 LU DANS LE CADRE DU GRAND PRIX DES LECTEURS POCKET



RESUME 

Se souvenir des belles choses...
Le soir du 31 décembre, Izumi rend visite à sa mère Yuriko pour les fêtes de fin d’année, mais cette dernière est absente. Il la retrouve finalement perchée sur la balançoire d’un parc voisin, où elle semble perdue. Cet événement n’est que le premier signe de la maladie qui la ronge : quelques mois plus tard, il apprend qu’elle est atteinte d’Alzheimer.
À mesure que les souvenirs de Yuriko s’estompent, ceux de l’enfance d’Izumi ressurgissent. En prenant soin de sa mère – au moment où lui-même s’apprête à devenir père – Izumi tente de comprendre ce qui l’a éloigné d’elle au fil du temps, s’interroge sur le sens de leur relation. Pour retrouver l’essentiel de ce qui leur reste à présent.

Ce que j'en ai pensé:   

« -Voulez-vous dire que les humains ne sont pas constitués d’organe mais de souvenirs ?

- Tout à fait. Mettons que j’aie un accident de voiture, et que chaque partie de mon corps devienne robotique. Tant que je conserve mes souvenirs, je reste moi. En revanche, si je conserve mon corps en tant que tel, mais que mes souvenirs disparaissent, alors la personne que je suis n’est pas moi. »

 

Que reste-t-il de nous, une fois que nos souvenirs disparus ?

Dans ce roman qui se déroule au Japon, il est question de la maladie d’Alzheimer,  du temps qui passe et dont on ne se rappellera peut-être rien.

Dans ce roman, il est aussi question de la difficulté, pour les enfants à s‘occuper de leurs parents malades, surtout quand ils ne sont pas très proches.

Il y a beaucoup d’ambivalence des sentiments. D’abord, la tentation d’ignorer les signes de la maladie. Parce qu’on ne veut pas voir, parce que chacun vit sa vie et parce qu’il n’y aura aucun retour en arrière possible.  Puis, quand on ne peut plus ignorer la maladie, le sentiment d’obligation et de responsabilité devient étouffant. Vient la tentation de l’ignorer, lui aussi.  Et la culpabilité de le faire.   

 

Izumi, lui (le personnage) s’occupe de sa mère. Malgré leur passif, malgré son enfant à naitre, malgré la pudeur et les non-dits entre lui et sa mère.   C’est difficile, éprouvant, fatigant, perturbant. Mais a-t-il le choix ? Chacun se fera son opinion.

 

Roman 1/10 lu dans le cadre du Grand Prix des Lecteurs Pocket 2023.

 

Que ce soit à titre personnel ou professionnel, je me sens concernée par ce sujet. Il me touche et m’intéresse, évidemment. J’ai reconnu beaucoup de choses, de la « vraie » vie.

C’est pour cette raison que je n’ai pas trop accroché. Je lis pour voyager, découvrir des choses et partir très loin. Dans ce roman, je n’ai pas décroché de la vraie vie. 

J'ai aussi eu des difficultés à m'attacher aux personnages, que j'ai trouvé assez froids et impersonnels. Moi qui aime les personnages forts et marquants, j'ai trouvé ceux-ci assez plat. Comme l'histoire. Au final il ne se passe pas grand-chose, et (question de goût personnel), je préfère les romans avec plus d’actions et de découvertes. 

 

Je ne suis pas la « cible public » pour ce roman, ni sur le fond ni sur la forme. Je n’étais pas fait pour lui, et il n’est pas fait pour moi. Mais je conseille à tous ceux que le sujet intéresserait.

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2023 - DEFI LECTURE SAISON 3

Semaine 3- Livre 4

L'orpheline de Foundling 

416 pages

 

LIVRE 2/10 LU DANS LE CADRE DU GRAND PRIX DES LECTEURS POCKET
 


RESUME 

Deux femmes, liées par un enfant, et un secret qui peut tout changer.
Londres, 1754. Six ans après avoir laissé sa fille Clara à l'orphelinat de l’hôpital Foundling, Bess Bright décide de la récupérer. Craignant le pire, Bess est stupéfaite lorsqu'on lui apprend qu'elle est déjà venue la récupérer. Elle n'aura de cesse de rechercher sa fille et de découvrir qui l'a pris et pourquoi.

À moins d’un kilomètre de l’institution, une jeune veuve vit recluse depuis 10 ans dans une sublime demeure. Quand un ami médecin à l’orphelinat de Foundling la persuade d’engager une nourrice pour sa fille, elle est d’abord réticente à l’idée d’accueillir une étrangère. Mais alors que son passé menace de ressurgir et de briser le petit monde qu’elle s’est créé, elle se laisse apprivoiser par cette nourrice si prévenante à l’égard de sa fille

Ce que j'en ai pensé:   

Tout commence à Londres en 1748. Besse, une jeune femme de 18 ans sans argent et sans époux, se voit contrainte d'abandonner son bébé né le jour même. Bess se fait alors la promesse de récupérer un jour son enfant à l'orphelinat, lorsqu'elle aura suffisamment économisé et qu'elle sera en mesure de lui offrir une vie décente.

S'en suit six années de labeur à vendre des crevettes sur le marché.au côté de son père. Après ces six années et forte d'un petit pécule, Bess retourne à l'orphelinat chercher sa fille. Elle découvre alors avec stupeur que sa fille n'a jamais vécut à l'orphelinat. Le lendemain même de son arrivée, une jeune femme prétendant être sa mère est déjà venue la récupérer. 

Bess va alors tout faire pour récupérer sa fille. 

Pour la maman que je suis, le début a été un peu violent. La détresse de cette jeune maman m'a beaucoup touchée. 

La suite du roman est très fluide, les personnages attachants, l'intrigue très prenante. Ce roman se lit très vite et très bien. Seul bémol pour moi, la fin un peu (trop) facile et pour ma part, assez peu crédible. 

Je conseille pour passer un très bon moment! 

EN COURS DE LECTURE

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l'ORPHELINE
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Ma note: 
Très bien! 

2023 - DEFI LECTURE SAISON 3

Livre 17

Mr Loverman - Bernardine Evaristo

416 pages

 

LIVRE 5/10 LU DANS LE CADRE DU GRAND PRIX DES LECTEURS POCKET
 


RESUME 

 soixante-quatorze ans, Barrington Jedidiah Walker est plus que jamais le séducteur que Carmel a connu à Antigua, avant d'émigrer à Londres avec lui. Dandy, noceur, artiste de la conversation, ce gentleman des Caraïbes est un autodidacte.

Il cite William Shakespeare et James Baldwin et partage ses idées – nombreuses – sur la politique, l'art et ses racines familiales.

Carmel et Barry sont mariés depuis un demi-siècle et Barry est toujours très épris de son amour de jeunesse. Mais ce n'est pas Carmel. Le corps musclé de Morris Courtney de la Roux rend Barry fou depuis soixante ans.

Son âme sœur devine sa moindre pensée, sa bouche termine ses phrases. Toute sa vie, Morris a supplié Barry de venir vivre avec lui, en vain. Pourquoi ? Crainte de ne pas avoir la force d'affronter les conséquences sociales d'un coming out si tardif ? Respect pour une épouse pieuse qui le croit coureur de jupons ?

 

À l'aube de sa vie, Barry sent que s'apprête à passer sa dernière chance d'être enfin heureux...

Lauréate du Booker Prize 2019, Bernardine Evaristo fait du récit de la libération de son héros un festival de bonne humeur, d'esprit et de fierté assumée.

Ce que j'en ai pensé:   

Il n’est jamais trop tard pour faire son coming-out.
A 74 ans, après des décennies de mensonges, un mariage, deux enfants et une double vie bien menée,  Barry décide qu’il est temps de s’assumer.
C’est que Barry, ce dandy caribéen émigré en Angleterre dans les années 60, vit une folle passion avec Morris, son ami/amant depuis l’adolescence.

Ne vous laissez pas duper par l’écriture lumineuse et singulière de ce roman, ni par la drôle galerie de personnages hauts en couleurs. Derrière une façade d’humour – parfois – amère et cynique, le roman aborde des sujets de société forts ;
De la difficile affirmation de son homosexualité – qui plus est dans une communauté caribéenne pratiquante, conservatrice et patriarcale,
Du rapport à ses origines et à sa culture après avoir passé des décennies loin de ses origines,
De la question des relations père-fille,  

Au-delà de la question du coming out et de l’homosexualité, ce roman nous questionne sur  la difficulté de s'assumer au grand jour face aux injonctions de la société et de sortir du cadre dans une société si normée.
Un suicide social.
Voilà ce qui fait si peur à Barry.

⭐️ J’ai aimé la liberté de ton du roman et la place qui est faite à des personnages que l'on rencontre rarement dans la fiction. L’amour et la sexualité d’un couple d’hommes caribéens septuagénaires, autant dire qu’on ne lit pas tous les jours sur la question.

⭐️J’ai aussi aimé la réflexion sur la difficulté à s’assumer soi-même et la dualité qu’il peut y avoir entre son vrai soi et celui que l’on montre aux autres. Sur le courage qu’il faut pour oser s’affranchir des conventions et quitter une situation mensongère, mais néanmoins confortable.

⭐️ J’ai aussi - surtout-  été sensible à l’écriture très singulière de ce récit.
Tout comme son personnage – ou contrairement à son personnage ? – l’autrice se permet tout. J’ai trouvé le style libre, atypique et assumé. Le rythme est étonnant, musical.

Une belle lecture que je vous recommande. 

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Mr loverman

2023 - DEFI LECTURE SAISON 3

Livre 19

Les mémoires d'un chat

336 pages


 


RESUME 

Un chat de gouttière au parler franc et rompu au langage des humains a pris ses quartiers dans le parking d'un immeuble de Tokyo. Lui qui, pour rien au monde, ne troquerait sa liberté se fait un jour percuter par une voiture et se voit contraint d'accepter la perspective d'une cohabitation durable avec Satoru, un locataire, qui le soigne et lui attribue un nom - Nana.


Cinq ans plus tard, des circonstances imprévues obligent Satoru à se séparer de Nana. Désireux de lui trouver un bon maître, il se tourne vers d'anciens camarades d'études, disséminés aux quatre coins du Japon. Commence alors une série de voyages et de retrouvailles qui sont pour Nana autant d'occasions de découvrir le passé de Satoru et de nous révéler maints aspects de la société japonaise.
Prenant et surprenant, profond et plein d'humour, Les Mémoires d'un chat est un beau roman sur l'adoption, l'amitié, et la force des liens qui unissent l'homme et l'animal.

Ce que j'en ai pensé:   

C'est un livre vers lequel je ne serai jamais allée toute seule si on ne me lavait pas offert.

A part Murakami que j'ai adoré, mon expérience de la littérature japonaise n'est pas une franche réussite. Les derniers romans lus ont été assez décevants. Je ne savais pas trop à quoi m'attendre avec celui-ci, et c'est une très jolie découverte, pleine de douceur et d'humour.

 

Dans ce roman, nous suivons Satoru qui voyage à travers le japon pour trouver une nouvelle famille à Nana, son chat.

Pour une raison que l'on ignore, ce personnage sympathique et solaire n'est plus en mesure de s'occuper de Nana. Chaque étape de son voyage est une rencontre avec ses amitiés passés, l'occasion pour nous de découvrir son histoire. Lui, un jeune orphelin confié à la garde de sa tante et qui n'a cessé de déménager tout au long de son enfance.  

A travers ce roman, nous découvrons aussi Nana, un chat à l'humour décapant, cynique mais réaliste. Certains chapitres nous directement racontés par ce chat plein d'esprit, un vrai chat quoi!

Le roman nous offre un voyage tranquille et apaisant à travers le temps, le japon, les amitiés.  

Et même si l'on regrette parfois un peu plus de profondeur, la lecture est facile et très fluide.

Pour les dingues de chat, et tous les autres.

Je conseille! 

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mémoire d'un cha
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2023 - DEFI LECTURE SAISON 3

Livre 23

Le manoir aux roses

576 pages


LIVRE 7/10 LU DANS LE CADRE DU GRAND PRIX DES LECTEURS POCKET


RESUME 

Dans les quartiers les plus huppés de Londres, chaque maison a son secret.
Londres, 1895. Dame de compagnie d'Abigail Finch ! Pour Mabs Daley, habituée à trimer chaque jour aux canaux où elle décharge les barges pour nourrir ses frères et sœurs, un emploi de domestique dans le quartier huppé de Hampstead est une opportunité de rêve.


Mais derrière les lourdes portes de la somptueuse demeure, la jeune femme découvre un univers inquiétant, dominé par les accès de colère de sa nouvelle patronne, atteinte d'une obscure maladie, et les rumeurs du scandale qui aurait forcé les Finch à quitter Durham précipitamment. Peu à peu, elle se prend pourtant d'affection pour la cadette de la maisonnée et se lie d'amitié avec une jeune bourgeoise du voisinage éprise de liberté. Jusqu'au jour où elle devra choisir entre conserver la sécurité offerte par sa nouvelle condition et tenter de sauver la famille Finch des secrets qui la rongent de l'intérieur...

Ce que j'en ai pensé:   

Dans ce roman qui se déroule à la fin du 19e siècle à Londres, nous y suivons le destin de plusieurs femmes aux parcours et conditions sociales très différents.

Petit à petit, les histoires de ces femmes vont se rencontrer et faire de ce livre un roman sur la solidarité féminine. Parce que c’est bien de la condition féminine dont il est question dans ce roman avec des questionnements sur des thèmes tels que l’éducation, la dépendance, la soumission, l’emprise psychologique.

Depuis le début du grand Prix des lecteurs Pocket, le sujet des inégalités hommes-femmes et de la place attendue de chacun dans la société est un thème récurrent. Cette lecture ne fait pas exception et a de nombreux points communs avec les dernières lectures du prix. J’y ai vu de grosses ressemblances avec l’orpheline de Poundling, Ce qu’elle a laissé derrière elle et même QI, dans la façon d’aborder l’emprise et le pouvoir et institutionnel de l’homme sur la femme.  

Comme pour certains autres titres du prix,  j’ai trouvé un peu trop de facilités et de clichés. J’ai aussi regretté un manque de profondeur (surtout que je lisais en même temps un roman tellement fort et puissant que celui-ci a souffert de la comparaison).

Pour autant, le livre fait son job. Le sujet était intéressant, la lecture fluide, agréable. C’était une bonne lecture.

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manoir aux roses
Ma note: 
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2023 - DEFI LECTURE SAISON 3

Livre 25

Béni soit le père

272 pages


LIVRE 8/10 LU DANS LE CADRE DU GRAND PRIX DES LECTEURS POCKET


RESUME 

Rosa est née dans le quartier de San Nicola, un des plus pauvres de Bari. Parmi les maisons blanches bordant d'étroites ruelles qui courent vers la mer, la violence règne. À la maison, où le père de Rosa tyrannise la famille, la violence est aussi de mise.
Quand elle rencontre Marco au sortir de l'adolescence, Rosa voit en lui une porte de sortie, la possibilité de reconstruire sa vie loin de Bari. Tous deux partent pour Rome, où ils s'installent et se marient. Mais très vite Rosa comprend que Marco n'est pas celui qu'elle croyait.
Quand la mort de son père rappelle Rosa dans sa ville natale, la jeune femme n'a d'autre choix que de replonger dans son passé. Parviendra-t-elle à pardonner à son père pour tout ce qu'il a fait subir à sa famille ?

Ce que j'en ai pensé:   

Avec ce roman, direction l’Italie des années 70 et 80,  sa pauvreté et sa culture patriarcale qui fait du père la figure dominante de la famille.

Béni soit le père. Tout puissant, au-dessus de tout.

Nous y suivons Rosa à plusieurs étapes de sa vie, son enfance dans les quartiers Pauvres de Bari, son mariage avec Marco qui l’emmène jusqu’à Rome. Son divorce et l’AVC de sa mère qui la ramènent à Bari (aucune révélation de ma part, la couleur est annoncée dès le départ).

Il est question ici de violence conjugale normalisée, de la façon dont les évènements de notre enfance nous définissent, de la nécessaire réconciliation avec son passé si l’on veut avancer.

Il est question de la façon dont on reproduit des schémas, dont on intègre des comportements et des souffrances, et aussi du pardon que l’on refuse d’accorder.

Il est enfin question de la façon une jeune fille devient femme, quand elle ne connait que la violence. La violence des gestes mais surtout la violence des mots. La souffrance de sa mère. La volonté de partir. De fuir. Loin.

J’ai lu beaucoup de comparaison entre ce roman et l’amie prodigieuse d’Elena Ferrante. Je suis tout à fait d’accord dans le sens où l’auteur nous plonge dans le même univers, la même période, le même lieu, le même contexte social. Pour autant, j’ai préféré celui-ci à l’amie prodigieuse, et je pense que cela tient au style et au rythme. J’ai trouvé beaucoup moins de longueur et l’écriture est venue me chercher, elle m’a sincèrement touchée.

Je place ce roman dans mon top 3 du podium du grand prix des lecteurs.

Je conseille! 

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2023 - DEFI LECTURE SAISON 3

Livre 26

Ivy 

504 pages


LIVRE LU DANS LE CADRE DU PRIX DES LECTEURS DU LIVRE DE POCHE


RESUME 

Élevée dans un foyer chinois près de Boston, Ivy est une voleuse doublée d’une menteuse, mais personne ne s'en douterait. C’est sa grand-mère, jugeant l’Amérique trop chère, qui lui a inculqué ses meilleures astuces de vol. Très douée en la matière, Ivy pourrait bien mettre ce talent au profit de sa vie entière, et pourquoi pas gravir ainsi l’échelle sociale ?
Après un intense séjour en Chine, Ivy revient déterminée à intégrer coûte que coûte la haute société américaine. Alors quand se présente l’opportunité de séduire l’épatant Gideon Speyer, Ivy saute sur l’occasion avec succès. Mais son passé risque-t-il de la compromettre ?

Ce que j'en ai pensé:   

J'ai adoré cette lecture que je vous recommande.

J'ai beaucoup aimé son histoire et son style qui change des romans commerciaux fourmillant de personnages féminins très niais, faussement rebelles et hautement prévisibles. 

Non, ici rien de tout cela. 

Ici, un personnage féminin quelque peu névrosée (euphémisme), parfois antipathique (euphémisme encore), et parfois touchante (enfin pas trop quand même). 

Ni tout à fait chinoise ni parfaitement américaine, Ivy est une jeune femme perdue.  Elle croit qu'elle sait ce qu'elle veut mais n'en sait rien, elle prend toujours la mauvaise décision et ne retient rien de ses erreurs. 

Le lecteur assiste progressivement à sa chute, dans les méandres de son esprit torturé. On voit le mur arriver en espérant qu'elle va savoir s'arrêter avant de se le prendre en pleine face, pardonnez l'expression.  

L'histoire va crescendo et tient le lecteur en haleine jusqu'au bout de la lecture. 

 

Pour une fois, je suis heureuse de dire que je ne suis pas du tout déçue de la fin du roman, à son image, c'est à dire sans morale ni leçon à tirer. 

Et sinon, ça parle de quoi? En deux mots (ou presque), c'est l'histoire d'Ivy dont la famille est arrivé de Chine aux USA alors qu'elle était encore enfant - famille qu'elle méprise et cherche à fuir, à tort ou à raison, chacun s'en fera son opinion. 

Ivy est prête à tut pour gravir l'échelle sociale et devenir une parfaite petite américaine. Mais cela suffira t-elle à la rendre heureuse? 

 

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Ivy
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