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SF, FANTASTIQUE, DYSTOPIE

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Semaine 1 - Livre 1

 

REPLAY 

432 pages

 

 

World Fantasy Award en 1988

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"Plus qu'un thriller, un prodigieux roman animé d'une force inacoutumée".

Le Point 

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RESUME 

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En ce 18 octobre 1988, Jeff Winston se trouve dans son bureau new-yorkais, et écoute sa femme lui répéter au téléphone : "Il nous faut, il nous faut..."

Il leur faudrait, bien sûr, un enfant, une maison plus confortable. Mais surtout parler. A coeur ouvert. Sur ce, Jeff meurt d'une crise cardiaque.

Il se réveille en 1963, à l'âge de dix-huit ans, dans son ancienne chambre d'université. Va-t-il connaître le même avenir ? Non, car ses souvenirs sont intacts. Il sait qui va gagner le prochain Derby, et ce qu'il en sera d'IBM et d'Apple...

Qui n'a jamais rêvé de pouvoir revivre son passé fort de son expérience d'aujourd'hui ? De quoi devenir l'homme le plus puissant du monde, jusqu'à... sa deuxième mort, et qu'une troisième, puis une quatrième vie commencent...

 

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Ce que j'en ai pensé:   

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Replay c'est l'histoire d’un homme qui ne cesse de recommencer sa vie, encore et encore.. 

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Tout commence par la mort du héros (dès la première page), d'une crise cardiaque à 43 ans... avant de se réveiller à 18 ans dans sa chambre d'étudiant. Il voit ça comme une grande occasion de refaire sa vie, de ne plus faire les mêmes erreurs. Surtout qu'il a un avantage sur tout le monde, il sait tout ce qui va se produire lors des 25 prochaines années.  Mais malgré les efforts qu'il fait pour la santé de son petit cœur, il n'en meurt pas moins à 43 ans, à la même date d'une crise cardiaque.

Il se réveille quelques heures plus tard que lors de son précédent "Replay". S'en suit toute une série de vie, de choix différents, un voyage parmi la multitude des possibles. A chaque fois, une trajectoire de vie, différente, un destin différent et, presque aussi, un homme différent.

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Le roman m'a un peu secouée, je ne sais pas si c'était une bonne idée de le lire dès la première semaine de l'année. 

Après le 1er de l'an, on entend parler de bonnes résolutions, de nouveaux objectifs, de recommencement, de nouveaux départ pour de nouveaux projets....  et c'est tout l'esprit du livre. 

Il insiste sur le fait qu'il n'est jamais trop tard pour recommencer sa vie, que jusqu’à la dernière minute, nous pouvons (devons) être les acteurs de nos vies, et que le changement ne peut venir que des décisions que nous prenons. C'est très inspirant et ça fait réfléchir sur ce qu'on attend de notre vie, sur ce qui a réellement de l'importance. 

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J'ai lu les 432 pages en 48h, donc je peux dire que j'ai adoré, même si j'en ai fais des cauchemars. (J'ai plusieurs fois rêvé de ma mort dans la même nuit!) 

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Je ne sais si c'est de la science-fiction ou du fantastique, mais peu importe, c'est super! 

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Je conseille ce roman. A découvrir, à lire et à offrir!

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Ma note: 
 Excellent! 
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rEPLAY

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Semaine 5 - Livre 6

 

DANS LA FORET 

310 pages

 

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"Jamais un livre n'avait autant questionné mon moi profond, mon rapport à la planète, au milieu qui nous entoure. Et je crois que je ne m'en suis toujours pas remise. Quoi qu'il se passe, il reste dans un coin de ma tête, toujours".

PAULETTE MAGAZINE

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"Les mots semblent bien faibles pour dire tout le bien que l’on pense de cette histoire post-apocalyptique qui tient à la fois de la fable écologique et du récit initiatique et intimiste, tant elle est étonnante, pesante, troublante, remarquablement écrite avec une noirceur ambiante qui tranche avec la beauté des paysages".

LA CROIX

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"Comme dans le roman de Merle, au-delà de l'idée de survivre à l'indicible, le plus dur est de faire face aux menaces extérieures. Car là où il n'y a plus de loi, la terreur règne".

FEMME ACTUELLE

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"Dissipant une angoisse d'autant plus sourde qu'il ne se passe presque rien, surgit la préciosité de la vie, qui doit se mériter comme au temps des premiers hommes. C'est étrange, mais cela fonctionne à merveille."

LE FIGARO MAGAZINE

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"Un huis clos haletant qui fait froid dans le dos en mettant en scène notre dépendance et la vulnérabilité de notre mode de vie, mais qui dégage aussi la puissance d'un archaïque instinct de conservation et d'une réconfortante capacité d'adaptation".

LIVRES HEBDO

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RESUME 

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Rien n’est plus comme avant : le monde tel qu’on le connaît semble avoir vacillé, plus d’électricité ni d’essence, les trains et les avions ne circulent plus. Des rumeurs courent, les gens fuient. Nell et Eva, dix-sept et dix-huit ans, vivent depuis toujours dans leur maison familiale, au cœur de la forêt.

Quand la civilisation s’effondre et que leurs parents disparaissent, elles demeurent seules, bien décidées à survivre. Il leur reste, toujours vivantes, leurs passions de la danse et de la lecture, mais face à l’inconnu, il va falloir apprendre à grandir autrement, à se battre et à faire confiance à la forêt qui les entoure, emplie d’inépuisables richesses.

 

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Ce que j'en ai pensé:   

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Dans la forêt, c’est l’histoire de Nell et Éva, deux sœurs qui vivent avec leurs parents depuis leur naissance au milieu d’une forêt de Californie. Petit à petit, on constate de plus en plus de coupures d’électricité, jusqu’au jour où la coupure devient permanente et va entraîner le chaos dans le monde.

Les magasins sont pillés, il n’y a plus d’essence, les gens meurent en masse de différentes maladies.

Nell et Éva sont isolées et ne savent pas exactement ce qui se passe — et nous non plus.

Elles vont devoir survivre seules et apprendre à vivre avec ce que leur donne la forêt. 

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C'est un très beau roman "post-apocalyptique" qui interroge sur notre façon de vivre, de consommer. Il nous interpelle sur les conséquences d'une éventuelle (probable?) crise écologique. C'est tellement crédible que j'avoue m'être sentie soudainement très oppressée, au départ. 

Et si demain, tout s'arrêtait? plus d'électricité, ni de téléphone, ni internet, ni de chauffage, ni de lumière. 

Le roman fait espérer qu'il ne soit pas trop tard pour changer ce monde. Il a été écrit en 1995 mais il est pourtant incroyablement dans l'air du temps. 

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Au delà du message écologique, ce que j'ai particulièrement aimé, c'est la poésie de ce roman. Il est en plus superbement écrit.

Beaucoup de sensibilité, de délicatesse, de sensualité, de douceur. 

Je l'ai trouvé très beau, mais aussi parfois dérangeant et déstabilisant. 

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Je conseille, à lire et découvrir. 

 

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Ma note: 
Très bien! 
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dANS LA FORET

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Semaine 41 - Livre 41

 

LA ROUTE de Cormac McCarthy

256 pages

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« Ce roman vous étreint dans une émotion d’une intensité rarement atteinte dans la littérature. »

Le Point

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Prix Pulitzer 2007

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RESUME 

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L’apocalypse a eu lieu. Le monde est dévasté, couvert de cendres et de cadavres. Parmi les survivants, un père et son fils errent sur une route, poussant un caddie rempli d’objets hétéroclites. Dans la pluie, la neige et le froid, ils avancent vers les côtes du Sud, la peur au ventre : des hordes de sauvages cannibales terrorisent ce qui reste de l’humanité. Survivront-ils à leur voyage ?

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Ce que j'en ai pensé:   

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Lecture assez pénible cette semaine, non pas dans le style (lecture fluide et agréable), mais dans le fond. 

C'est un roman à la Walking Dead, un monde post apocalyptique, un père et un fils qui luttent pour leur survie, et l'humanité qui est devenue folle.

Parce que dans ce roman, ce n'est pas la nature hostile qui fait peur, ni le froid, ni la faim, ni la perte de l'électricité et de tous nos repères. Non, dans ce roman, ce sont les hommes qui font peur.

Certains diraient que les plus forts survivent, mais ce sont surtout les plus cruels et les moins humains. Ceux qui sont prêt à tout pour survivre, y compris à renier en eux toute humanité. Il n'y a plus de règle, plus de société. C'est chacun pour soi et tous les coups sont permis. 

C'est assez terrifiant parce que parfaitement plausible; une société égoïste et prête à tout pour son propre confort au détriment des autres et de la planète. C'est loin d'être aussi improbable. Cette lecture a fait écho, je trouve, à l'actualité. Durant cette semaine ou l'on a vu des gens se battre dans les stations service pour se servir en essence, et bien nul doute qu'en cas de crise, l'homme révèlerait ce qu'il y a de pire en lui.  Pas tout le monde bien sur, mais il suffit de quelques uns. 

Et même les gentils, pour leur survie, doivent en arriver à des extrêmes. Et petit à petit, sans le vouloir, ils se transforment. C'est eux ou nous. Vraiment, la lecture du roman, c'était comme regarder The walking dead, en plus sombre, plus désespéré et plus terrifiant (alors c'est dire..)  

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Sombre, désespéré et terrifiant. Voilà les mots qui résument parfaitement le roman. 

Les deux personnages sont tellement déshumanisés qu'ils n'ont même pas de nom. On les suit tout le long du roman  mais on ne sait pas comment ils s'appellent. Il y a le père, et il y a le fils. Ils ont perdu toute humanité, toute relation aux autre, toute consistance. Ils ne sont plus que des fantômes et n'existent plus vraiment. 

Même la forme du roman semble désespéré, un long tunnel sans fin. Pas de chapitre ni de découpage. Une succession de scène et de situations désespérées. Aucun espoir, à aucun moment. Il n'y a même pas de tiret dans les dialogues ni de mise en forme. J'ai trouvé que la forme faisait écho au fond, et que dans le style, on pouvait ressentir l'histoire. Comme une musique derrière les paroles d'une chanson. 

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 Trop sombre pour moi et mon cœur de maman. La présence du petit garçon dans l'histoire la rend encore plus difficile, et c'était le pire. 

Je ne regarderai probablement pas le film.  

 

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Ma note
Lecture sombre et difficile
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lA ROUTE

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Semaine 4 - Livre 5

 

QI de Cristina Dalcher 

416 pages

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LIVRE 3/10 LU DANS LE CADRE DU GRAND PRIX DES LECTEURS POCKET

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RESUME 

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Que feriez-vous si votre enfant vous était enlevé ?
Le potentiel de chaque enfant est régulièrement déterminé par une mesure standardisée : le quotient Q. Vous obtenez un score suffisamment élevé et vous pourrez fréquenter une école d'élite avec à la clé un avenir en or.
Votre score est trop bas, vous serez envoyé dans un internat fédéral avec des débouchés très limités.
Le but ? Une meilleure société où les coûts de l'éducation baissent, les enseignants se concentrent sur les élèves les plus prometteurs et les parents sont heureux.
Elena Fairchild, enseignante dans l'une des écoles d'élite de l'État a toujours soutenu ce système. Mais lorsque sa fille de neuf ans rate un test et doit partir pour une institution fédérale à des centaines de kilomètres de là, elle n'est plus sûre de rien. À part une chose : elle doit retrouver sa fille à tout prix.

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Ce que j'en ai pensé:   

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Bon alors là.. état de choc. Cette dystopie glaçante m'a complètement retournée. Le roman est venu me chercher vraiment loin - et m'a trouvée. Je me suis sentie noyée, aspirée, broyée. 

 

Dans ce roman qui se déroule aux Etats-Unis dans un futur très proche, les autorités ont attribués ont score Q à chaque individu. Ce score est attribué en fonction des aptitudes et de la situation sociale. En fonction de ce score Q, adultes et enfants se voient attribuer des régimes et des règles différentes. La ségrégation quoi. 

Eléna et sa famille font partie du "haut du panier". Ils ont une situation de privilégiée. C'est d'ailleurs son mari, membre du ministère de l'éducation, qui est à l'origine d'un certain nombre de règles et de lois en vigueur. Tout va bien pour Elena jusqu'au jour où sa fille se retrouve reléguée à "la carte jaune", le plus bas niveau possible. Elle est envoyée dans une école d'état à plus de 20heures de route. Contre vents et marées, Elena va chercher çà récupérer sa fille. Elle commence à enquêter et ouvre les yeux sur le régime qu'elle a cautionné toute sa vie. Elle découvre que le gouvernement veut créer une société parfaite, une famille idéale, se débarrasser de tout ce qui n'entre pas dans la norme. 

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De tous les thèmes de ce roman, bien sur on pourrait parler de l'eugénisme, on pourrait faire le lien avec les nazis, parler de l'histoire qui se répète, de l'obsession actuelle de tout évaluer, de l'absence d'égalité des chances et de l'ascenseur social qui n'existe pas. On pourrait aussi parler de la peur des élites de perdre leur statut, de se mélanger avec "la populasse", de la quête de perfection incessante, de la stérilisation forcée des femmes pour éviter aux "inférieurs" de se reproduire. On pourrait surtout parler de la population qui ferme les yeux et refuse de voir les horreurs qu'elle a juste  sous les yeux. 

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Mais moi, ce que j'en retiens surtout, c'est la perte de sa fille par une mère. La perte de contrôle totale, le désespoir. Un cauchemar.

Je fais souvent ce cauchemar. Que quelqu'un veut me tuer. J'essaie de courir mais mes jambes sont bloquées. J'essaie de toutes mes forces mais rien à faire, je suis coincée. C'est ce que j'ai ressenti tout le long du roman. Un désespoir total, une haine farouche.

Se pose la question, jusqu'ou est-elle prête à aller pour protéger son enfant? Au bout. Evidemment. Quoi que cela signifie. 

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Le roman est captivant et addictif, mais en même temps c'était impossible de trop en lire d'un coup. émotionnellement impossible, trop oppressant, étouffant. il fallait faire des pauses. 

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Pour résumer ce que j'ai ressenti, je vais reprendre les mots du personnages "Je ne sais pas s'il existe un mot pour me qualifier en cet instant? Beaucoup me viennent à l'esprit, tous très négatifs, mais aucun ne semble coller. Aucun ne résume le mélange d'horreur, de chagrin, de colère, de perte, de tristesse, de haine que je ressens. Il faudrait inventer un mot nouveau, une nouvelle concaténation de son et de syllabes pour décrire le désespoir qui m'habite. Un mot qui sonnerait comme morturée. Ou drassée. Un mot qui sonnerait comme un cri." 

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Livre absolument génial que j'ai totalement détesté. Ne cherchez pas la logique. 

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QI
4-5.PNG
Ma note: 
Très bien! 

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Semaine  - Livre 8

 

Lorsque le dernier arbre de Michael Christie

pages

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LIVRE 3/22 LU DANS LE CADRE DU PRIX DU LIVRE DE POCHE 2023

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RESUME 

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D'un futur proche aux années 1930, Michael Christie bâtit, à la manière d'un architecte, la généalogie d'une famille au destin assombri par les secrets et intimement lié à celui des forêts.
2038. Les vagues épidémiques du Grand Dépérissement ont décimé tous les arbres et transformé la planète en désert de poussière. L'un des derniers refuges est une île boisée au large de la Colombie-Britannique, qui accueille des touristes fortunés venus admirer l'ultime forêt primaire. Jacinda y travaille comme de guide, sans véritable espoir d'un avenir meilleur. Jusqu'au jour où un ami lui apprend qu'elle serait la descendante de Harris Greenwood, un magnat du bois à la réputation sulfureuse. Commence alors un récit foisonnant et protéiforme dont les ramifications insoupçonnées font écho aux événements, aux drames et aux bouleversements qui ont façonné notre monde. Que nous restera-t-il lorsque le dernier arbre aura été abattu ?
Fresque familiale, roman social et écologique, ce livre aussi impressionnant qu'original fait de son auteur l'un des écrivains canadiens les plus talentueux de sa génération.

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Ce que j'en ai pensé:   

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Il y a des auteurs qui écrivent des livres, et d'autres qui créent des mondes.

Je place ici l'auteur dans cette catégorie d'artiste-créateur-imaginateur pour qui les mots ne sont pas une fin mais un moyen de se transporter très loin. 

 

Dans ce roman il y a tout. Comme si l'auteur n'avait pas su quelle direction choisir, alors il a les a toutes prises: fresque historique du 20e siècle, Dystopie futuriste du 21e, roman écologiste, roman d'amour (amoureux, mais pas que), saga familiale complexe, thriller psychologique avec intrigue et course poursuite. 

 

Ce format atypique aux 1001 genres et facettes auraient pu me perdre en chemin mais m'a finalement laissée très admirative du parti pris de l'auteur. Les libertés qu'il a prises ont donné toute sa personnalité à ce roman, qui n'en manque décidemment pas. 

Il y a parfois des livres dont on lit 5 pages à la minute. Dans celui-ci que nenni. Il très riche, très dense et très travaillé. C'était plutôt un rythme de 5 minutes par pages.

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La dystopie écologique n'a pas attisée mon éco-anxiété pourtant déjà bien développée. Au contraire, j'ai trouvé le message lumineux et plein d'espoir. Plus que la dimension écologique, c'est la fresque familiale qui a retenue toute mon attention (je trouve d'ailleurs que le titre anglais est plus représentatif que le titre français. Le titre Anglais "Greenwood" fait ressortir l'histoire sur son aspect familial, tandis que le titre français fait ressortir celui sur l'écologie). 

J'ai trouvé passionnant la façon dont l'auteur a traité la question des liens fraternels et familiaux, de ce qui constituent ou non ou famille, la façon dont on se construit avec une famille absente ou défaillante, le poids des traumatismes passés sur sa propre existence. Il et aussi question de loyauté (ou pas), de savoir ce qu'on est prêt à abandonner pour ceux qu'on aime et des sacrifices que l'on peut faire. Jusqu'à l'ultime celui d'Everett. Everett, un personnage fantastique comme je les aime et qui a donné au roman toute sa lumière. 

L'histoire des deux frères, Harris et Everett, constitue pour moi le cœur du roman.  

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Ce livre me fait beaucoup penser à "Le fils" de Philip Meyer (qui est pour moi une grande référence).

Pas dans l'histoire proprement dite, mais dans la façon de dépeindre une grande fresque familiale avec un contexte historique foisonnant.

Un ancêtre parti de rien au caractère bien marqué qui crée un empire, puis de sa descendance sur les générations suivantes qui chercheront à s'émanciper de leur héritage ou au contraire à le revendiquer. 

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Un très beau livre que je conseille. 

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le dernier arbre
Ma note: 
Excellent!
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Semaine  - Livre 

 

Tant que le café est encore chaud

pages

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LIVRE 2/22 LU DANS LE CADRE DU PRIX DU LIVRE DE POCHE 2023

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RESUME 

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Dans une petite ruelle de Tokyo se trouve Funiculi Funicula, un petit établissement au sujet duquel circulent mille légendes. On raconte notamment qu’en y dégustant un délicieux café, on peut retourner dans le passé. Mais ce voyage comporte des règles : il ne changera pas le présent et dure tant que le café est encore chaud. Quatre femmes vont vivre cette singulière expérience.
Vendu à plus d’un million d’exemplaires au Japon, traduit dans plus de trente pays, le roman de Toshikazu Kawaguchi a touché les lecteurs du monde entier.
Ce délicat roman introspectif est aussi une belle réflexion sur le temps qui passe, et il s’en dégage une douce philosophie qui nous incite à vivre pleinement le présent. Bernard Babkine, Madame Figaro.
Un roman émouvant sur le pardon, l’amour, la mémoire. Tout simplement éblouissant. Léa Herrmann, Nice Matin.

 

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Ce que j'en ai pensé:   

​

Dans ce roman, sous certaines conditions et selon des règles strictes, les clients d'un café ont la possibilité de retourner dans le passé le temps d'un café. Nous suivons alors plusieurs personnages qui pour des raisons différentes souhaitent retourner dans le passé. 

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Le roman n'est pas désagréable. Au contraire, il se lit très vite et très bien. Entre le thème du voyage dans le temps et celui de la culture japonaise, il y avait pourtant de bons ingrédients pour nous faire vivre un beau voyage avec dépaysement. J'espérais Découvrir un univers riche et original.


Bon, ben non.
Je l'ai trouvé fade et plat.
Je n'ai rien ressenti. Ni en bien, ni en mal. Gros vide émotionnel.
Les voyages dans le temps sont à peine développés, la culture japonaise est inexistante et les personnages sans reliefs.
Tout reste en surface, c'est dommage.
Livre très vite lu et aussi vite oublié.

​

Sans saveur. 

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tant que le café est encore
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Ma note: 
Fade et très plat 

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Livre 17

 

La bibliothèque de minuit - Matt Haig 

414 pages

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LIVRE LU DANS LE CADRE DU PRIX DU LIVRE DE POCHE 2023

sélection avril 

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RESUME 

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« Entre la vie et la mort, il y a une bibliothèque, avec des rayonnages infinis et une multitude d'autres vies à essayer.  »
    À trente-cinq ans, Nora Seeds a l'impression d'avoir tout raté. Lorsqu'elle se retrouve un soir dans la my
stérieuse Bibliothèque de Minuit, c'est sa dernière chance de reprendre en main son destin. Si elle avait fait d'autres choix, que se serait-il passé ?
Avec l'aide d'une amie bibliophile, elle n'a qu'à prendre des livres dans les rayonnages, tourner les pages et corriger ses erreurs pour inventer la vie parfaite. Pourtant, les choses ne se déroulent pas comme elle l'imaginait.
Avant que minuit sonne, pourra-t-elle répondre à l'énigme la plus importante : qu'est-ce qu'une vie heureuse ? 

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Ce que j'en ai pensé:   

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Une très belle surprise que je vous conseille. 

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Ce sont chacune de nos décisions - et non décisions-  qui nous ont emmené où nous en sommes aujourd'hui. 

Qui font que nous sommes qui nous sommes.

Si nous avions fait des choix différents, notre vie serait différente. Nous serions différents. 

Tout le monde s'est déjà surement demandé "que ce serait-il passé si... ?

Et certains ont peut-être même des regrets. "Si j'avais su, j'aurais fait autrement". 

Ce livre est justement un livre anti-regrets qui nous montre l'importance de regarder vers l'avant.  

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Dans ce roman, alors qu'elle est entre la vie et la mort après une tentative de suicide, Nora a la possibilité d'explorer toutes ses vies.

Les autres vies, celles dans lesquelles ses choix auraient été différents. 

Une vie dans laquelle elle n'aurait pas abandonné la natation.

Une vie dans laquelle elle aurait persévérer dans la musique.

Une vie dans laquelle elle serait devenue glaciologue.

Une vie dans laquelle elle aurait choisi de travailler dans un refuge pour animaux.

Une vie dans laquelle elle aurait épousé Dan.

Une vie dans laquelle elle aurait accepté l'invitation d'Ash.

Une vie dans laquelle elle aurait suivi sa meilleure amie en Australie. 

Et encore beaucoup d'autres. 

​

Nora revient sur chacun de ses regrets, sur chaque choix qu'elle aurait fait différemment. Si elle avait su. 

Mais chaque fois, une déception. 

La vie parfaite qu'elle idéalise n'existe pas. 

Parce que c'est quoi, d'abord, une vie parfaite?

Et qu'est ce que ça veut dire, réussir sa vie? 

​

Nous avons tous certainement nos représentations de la vie parfaite.

Etre riche. Etre célèbre. Faire carrière. Avoir 10 enfants. Faire de la confiture. Lire des livres. 

Nora s'aperçoit que la réussite n'est pas forcément là ou elle le pensait - que le temps perdu à regretter des choix passés est du temps perdu dans le présent. 

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Très bien! 
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