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2023 - DEFI LECTURE SAISON 3

Semaine 5- Livre 7

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L'amie prodigieuse d'Elena Ferrante 

420 pages

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RESUME 

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« Je ne suis pas nostalgique de notre enfance: elle était pleine de violence. C'était la vie, un point c'est tout: et nous grandissions avec l'obligation de la rendre difficile aux autres avant que les autres ne nous la rendent difficile.»
Elena et Lila vivent dans un quartier pauvre de Naples à la fin des années cinquante. Bien qu'elles soient douées pour les études, ce n'est pas la voie qui leur est promise. Lila abandonne l'école pour travailler dans l'échoppe de cordonnier de son père. Elena, soutenue par son institutrice, ira au collège puis au lycée. Les chemins des deux amies se croisent et s'éloignent, avec pour toile de fond une Naples sombre, en ébullition.
Formidable voyage dans l'Italie du boom économique, L'amie prodigieuse est le portrait de deux héroïnes inoubliables qu'Elena Ferrante traque avec passion et tendresse.

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Ce que j'en ai pensé:   

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Ce roman, c'est l'histoire de l'amitié passionnelle/fusionnelle et parfois même malsain de deux petites filles à Naples dans les années 50. 

Le lecteur suit les aventures de Lila et Elena de l'enfance à la fin de l'adolescence. Ce sont deux jeunes filles très différentes, tour à tour amies ou rivales, complices ou opposées. Comme deux aimants, elles s'attirent ou se repoussent. Entre jalousie et fascination, c'est une amitié entre filles qui m'a paru très crédible et révélatrice de l'évolution des petites filles en jeunes femmes. 

Lila est brillante, impertinente, fougueuse, téméraire et parfois méchante. 

Lila est calme, timide et aussi parfois méchante. Elle compte sur l'école et ses études sérieuse pour se sortir des quartiers pauvres de Naples. 

Naples, véritable personnage elle aussi, est sale, chaude et dangereuse. Cela correspond tout à fait à l'idée (au cliché) que je me faisais de l'Italie du sud à cette époque. 

Les familles, les hommes (sexistes) et l'entourage sont dangereux, violent et tellement plein de vie. Là aussi, cela correspond tout à fait à l'idée (au cliché) que je me faisais des familles italiennes de cette époque. 

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Je pense que cela tient au style d'écriture, j'ai eu du mal au départ. 

C'est une Elena adulte qui nous raconte son enfance, et le récit est très descriptif (pour ne pas dire long et ennuyeux). J'ai trouvé qu'il manquait de rythme, malgré l'intérêt que je portais à l'histoire. 

Au fur et à mesure, en entrant dans l'histoire, j'ai dépassé cette impression sur la narration et j'ai pris beaucoup de plaisir dans la lecture.

 

Je lirai très probablement le livre suivant de cette trilogie. 

 

Je conseille.  

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